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Jamais je n’avais saisi exactement ce sentiment qu’est celui de l’amitié. Et puis en première année de  fac de philo j’avais eu la chance d’étudier une partie de l’oeuvre d’Aristote dont “Éthique à Nicomaque”.
Je vous laisse lire ces quelques lignes qui définissent exactement ce que je pense de l’amitié et ce que je n’arrivais pas à  définir. Je vous souhaite d’être entourer de bonnes étoiles, d’anges bienveillants et d’amis d’amour! Très belles lectures.

“L’amitié est en effet une certaine vertu, ou ne va pas sans vertu ; de plus, elle est ce qu’il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens (et de fait les gens riches, et ceux qui possèdent autorité et. pouvoir semblent bien avoir plus que quiconque besoin d’amis à quoi servirait une pareille prospérité, une fois ôtée la possibilité de répandre des bienfaits, laquelle se manifeste principalement et de la façon la plus digne d’éloge, à l’égard des amis ? Ou encore, comment cette prospérité serait- elle gardée et préservée sans amis ? car plus elle est grande, plus elle est exposée au risque). Et dans la pauvreté comme dans tout autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l’unique refuge. L’amitié d’ailleurs est un secours aux jeunes gens, pour les préserver de l’erreur ; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d’activité dû à la faiblesse ; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l’âge, pour les inciter aux nobles actions Quand deux vont de compagnie”

          Aristote : l’éthique à Nicomaque

 

Sou.