Interview d’Adeline Constance, Créatrice de l’Accent Cosmetics
Pourriez-vous nous expliquer en quelques mots votre concept ?
L’Accent Cosmetics propose une poudre d’Éclat aussi efficace en soin qu’en maquillage (dermo-maquillage). Elle laisse la peau respirer, tout en apportant un effet maquillage (fond de teint) et de soin (hydratant) en toute sécurité. Un produit respectueux des peaux les plus sensibles ou sensibilisées, formulé avec le minimum d’ingrédients afin de limiter les éventuelles interactions avec les différents traitements dermatologiques. Le tout dans le respect de la planète. Éco-responsable : Sourcing local dans les Cévennes (circuit court), éco-extraction dans le Vaucluse, packaging rechargeable, recharge recyclable et ingrédient phare est issu de l’upcycling. Sa coque, pourtant très riche en polyphénols (antioxydants puissants) était destinée à être jetée par les fabricants de farine.
Quelles ont été vos sources d’inspiration au moment de la création de votre marque ?
La Femme en elle même. La volonté de leur procurer des produits 100% naturels et sains. Leur apporter du choix. Un make up avec des ingrédients de confiance, locaux et à la tenue irréprochable.
Le territoire cévenol. C’est au cœur de notre territoire que j’ai aussi puisé mon inspiration. Les Cévennes nous offrent un fruit emblématique, riche en bienfaits cosmétiques.
La Nature en s’inspirant d’elle et de ses ressources pour se protéger des agressions extérieures. S’inspirer d’un fruit qui se protège naturellement contre les agressions extérieures : LA CHÂTAIGNE
Et pour le nom de la marque : l’accent de mon prénom qui fait la différence (Adéline) et qui rappelle aussi l’accent du sud. Pour mettre l’Accent sur sa propre beauté.
La vie d’entrepreneuse est pleine de challenges, quels sont ceux que vous avez dû relever ?
Défendre un projet devant des hommes. Le maquillage peut leur paraître superficiel. Convaincre un territoire industriel et minier était également un challenge. Or, défendre ce projet, c’est aussi défendre les femmes en quête de sens dans leur consommation (à la recherche de produits sains et locaux). C’est aussi valoriser un produit du terroir, ce qui peut paraître fou pour certains.
Avez-vous une senteur/ un parfum, évocation de votre enfance ou une pièce de votre dressing à laquelle vous tenez particulièrement ?
La lavande ! Ma grand-mère l’utilisait à toutes les sauces quand j’étais enfant. Et elle l’utilise encore. Quand j’étais enfant et que j’allais chez elle, les draps étaient embaumés de lavande. Elle disait que cela nous apaiserait et nous calmerait avec mes soeurs. Sauf que cela produisait l’effet inverse (rire !). L’odeur était tellement forte que l’on étouffait ! La lavande a marqué mon enfance.
Quelle est la plus drôle, mémorable, impressionnante, anecdote que vous ayez pu rencontrer lors de votre aventure ?
Recevoir 40 000 échantillons et devoir en assurer la manutention. J’ai bien cru que j’allais y passer des mois. A côté de là où je travaillais, il y avait une formation d’informaticiens. En blaguant, je leur ai proposé de m’aider en échange de café et de chocolats. Leur formateur a trouvé que c’était une excellente idée. Il a challengé les élèves en leur proposant que dès qu’ils en avaient marre de l’ordi, il pouvait venir nous aider. En 2/3 semaines, le travail était bouclé. C’était mémorable !
Le ou les indispensable(s) beauté ?
La poudre d’Éclat. Surtout en ce moment car elle est compatible avec le masque et qu’elle est anti-acnéigène (elle limite le développement de l’acné). Le fait qu’elle soit hydratante apaise aussi ma peau sensible des frottements du masque.
Une couleur ? Les roses (poudrés, rose gold). Comme pour les packagings et les poudriers.
Un livre ? La jouissance de Florian ZELLER. Ce livre fait écho à mon histoire personnelle. Un journaliste qui fréquente une femme qui travaille dans l’industrie cosmétique.
Un tableau ? Les demoiselles D’Avignon de Picasso