Interview « Sou and You » de Marina Berger Collinet Ourthe, créatrice de la marque de cosmétiques Océopin
On ne peut pas comprendre, tout à fait, ce que cachent nos cosmétiques sans savoir qui les a créé. La personnalité et les valeurs de ces femmes (celles que j’ai choisi d’interviewer) et qui se lancent dans ce marché en disent beaucoup sur ce qu’elles proposent à leurs clientes.
Le marché des cosmétiques en France est déjà très complexe, s’y lancer dénote déjà deux qualités: le Courage et l’Audace. Elles sont aussi très exigeantes et minutieuses. Au cours des discutions, il y a toujours une histoire “avant l’aventure”, le déclic qui les a motivé à se lancer sur ce terrai en constante mouvance. Elles m’inspirent. Elles sont vraies et authentiques. Elle nous racontent une partie de leur expérience. Marina Berger Collinet Ourthe est la créatrice de la marque de cosmétiques Océopin … On la découvre un peu plus ici …
Pourriez-vous nous expliquer en quelques mots votre concept ?
Entre les dunes et les pinèdes du Cap Ferret, nous récoltons à la main les graines de pin maritime pour en extraire une huile cosmétique précieuse – l’huile de graines de pin maritime. Passionnés par la nature sauvage et détenteurs d’un savoir-faire d’exception, mon père et moi imaginons et créons des cosmétiques alliant noblesse, naturalité et efficacité qui puisent leurs bienfaits dans la végétation et les plantes du littoral atlantique français. Moins d’ingrédients pour plus de bienfaits, c’est la philosophie de notre marque familiale ; et la conviction que pour avoir une belle peau, il suffit de quelques produits de soins bio essentiels dont nous choisissons amoureusement les ingrédients locaux les plus purs et vertueux.
Quelles ont été vos sources d’inspiration au moment de la création de votre marque ?
Les paysages de pins qui surplombent le Bassin d’Arcachon mais aussi la lumière si inspirante du Cap Ferret qui sublime le vert des arbres et le bleu du ciel.
La vie d’entrepreneuse est pleine de challenges, quels sont ceux que vous avez dû relever ?
Les défis sont en effet notre quotidien ! La création d’une marque requiert une multitude de taches dans divers domaines et il a fallu s’entourer des bonnes personnes pour donner forme à Océopin : des graphistes, un webmaster, un conseil en propriété industrielle et intellectuelle car chez Océopin nous détenons deux brevets d’efficacité sur notre huile de graines de pin maritime. Un autre challenge était aussi d’arriver à allier paisiblement une vie professionnelle intense et une nouvelle vie familiale car j’ai eu mon premier enfant au début de l’aventure Océopin 😉 Heureusement, j’ai un mari qui m’épaule et me conseille beaucoup dans notre stratégie de marque, c’est un allié précieux.
Avez-vous une senteur/ un parfum, évocation de votre enfance ou une pièce de votre dressing à laquelle vous tenez particulièrement ?
L’odeur de résine des pinèdes que l’on traverse pieds nus en se rendant à la plage est ma madeleine de Proust. Ainsi que le parfum des immortelles qui est ma senteur favorite, si délicate et poétique.
Quelle est la plus drôle, mémorable, impressionnante, anecdote que vous ayez pu rencontrer lors de votre aventure ? (Exemple : rencontre, une action sur le terrain mémorable ?
Un tournage tv réalisé sur Océopin m’a particulièrement marqué, celui pour l’émission « Silence ça pousse » avec Carole Tolila. C’est un souvenir merveilleux où nous avons arpenté les dunes et la forêt pour filmer notre récolte de pommes de pin. Ce tournage de deux jours en immersion avec une équipe formidable était humainement une très belle expérience. Et le résultat me plait beaucoup.
Le ou les indispensable(s) beauté ?
Notre huile visage Océopin, si apaisante et repulpante, que je masse religieusement tous les soirs sur ma peau après le démaquillage. Son odeur naturellement boisée me rassure et me détend où que je me trouve. Elle est parfaite aussi pour soulager les rougeurs d’une journée de plage.
Une couleur ?
Le vert
Un livre ?
« L’homme assis dans le couloir » de Marguerite Duras
Un tableau ?
Les visions japonaises de Jean Paul Alaux