Ces temps-ci la tristesse fait partie de moi. Certains diront que c’est l’automne, d’autres que c’est la saison ou encore les energies . Passons. Je trouve ces phrases toutes faites tellement absurdes. La semaine dernière j’ai expliqué à ma thérapeute que pour la premère fois de mon existence le sentiment “d’être malheureuse, ou me sentir malheureuse” prenait doucement place dans mon coeur, et que l’ennui l’accompagnait de façon insistante.

Attention et c’est important pour moi si j’écris ceci proprement intime, ce n’est pas pour me plaindre sur ma sitution, pour attiser de l’empathie, ni pour recevoir des mots doux , ce serait totalement absurde. Mais pour décrire une situation que je ne comprends pas forcement. Je suis de nature très positive j’aime rire, même si j’ai toujours eu un côté mélancolique et solitaire que je ne serait expliquer. Je pense que c’est une partie de moi, tout simplement, sans explication rationnelle. Comme si je vous disait que je suis brune.

La tristesse n’est pas un sentiment dont on parle facilement car il connote l’echec. L’echec d’une vie parfaite, heureuse et hormonieuse. J’ai essayé de retrouver ma gaité mais depuis quelques jours je n’ai plus envie. Je ne la cherche plus. Je veux vivre cette tristesse comme un sentiment noble, parce qu’après tout pourquoi ne serait-il pas un sentiment noble? J’aimerai accueillir la tristesse, la vivre, la sentir comme un autre sentiment, peut-être pour mieux la connaître, la gérer, l’apprivoiser et la laisser passer son chemin. Le thérapeute m’explque que c’est aussi un effet de “decompenssaion” mais je n’ai pas chercher à comprendre plus. Je suis persuider depuis longtemps que dans le fond, l’être humain se raconte des histoires pour donner un sens à sa vie. Je n’en suis plus à ce stade.

Hier j’ai eu un shooting à la maison pour un projet. Je n’est pas été aussi enthousiate qu’à mon habitude. Un Joli projet pourtant. Mais voir les resultats des photos sur le moment. Ca ne m’a pas enchanté. J’ai retenu mes larmes. Je les ai devervé la nuit en m’engouffrant de nouriture.

J’ai le droit d’être triste, j’ai le droit de me trouver laide, j’ai le droit de me trouver déformer et j’ai le droit de ne pas aimer mon corps aujourd’hui. J’ai le droit de ne pas aimer mes formes et mon visage et les hommes y sont sont pour beaucoup. Je sais exactement dans quel corps je me sens le mieux.

J’ai le droit de me sentir triste même si mes enfants vont très bien et que mon mari n’est pas malade en ce moment. Je voudrais qu’on me laisser être triste sans jugement. Auncun.

Est-ce qu’on peut dire que l’on va mal sans rien attendre en retour, juste nous donner un peu de temps et arreter de justifier notre état. Est ce que cela est possible? Et d’ailleurs ne serait-ce pas finalement natutel de passer par de tels états?

Je termin par ce poème de Baptiste Beaulieu, tellement parlant.

“Tu vas jouer combien de temps à faire semblant,

Peut-être qu’à Mardi gras, quand les masques seront de sorties, tu arracheras le tien et prétendant sur le ton de la plaisanterie: “regardez! je suis déguisé en quelqu’un qui ne va pas bien!”

Merci de m’avoir lu. Je porte beaucoup d’amour pour beaucoup d’entre vous.

Souad